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El Mostafa Maftah

Source Babelfan

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Né en 1957 à Casablanca, El Mostafa Maftah est lauréat des Beaux-arts de Casablanca et de Marseille. Il vit en Italie pendant plus de sept années où il est influencé fortement par l’oeuvre de Alberto Burri, Antonio Tapies ou encore Lucio Fontana et les pratiques de l’art informel. (a) De retour au Maroc, il enseigne aux Beaux-arts de Casablanca de 2001 à 2003. Peintre et sculpteur, Maftah réalise aussi des installations et des performances.

 

Il expose depuis 1977, et vit et travaille entre le Maroc et l’Italie.

 

OEuvre

 

Au coeur de l’activité artistique de Maftah l’enfance. Aussi bien du point de vue de la perception enfantine que de ses actes et inventions plastiques. Depuis toujours, l’artiste travaille et est travaillé par le thème du mur et déjà dans les années 1970, il avait réalisé une performance au vieux port de Marseille en installant une grande toile sur le quai avec pour fond un mur sur lequel les passants étaient invités à laisser une trace.

 

Maftah n’a pas fini d’affectionner les murs et les traces laissées par les passants et surtout les enfants pour lesquels leur rue a constitué un espace de jeu et de vie. Les murs portent le témoignage de différentes générations qui ont laissé leurs marques, leurs colères, leurs amours et au moins ce geste circulaire que l’on peut reconnaître spontanément.

 

Toute cette mémoire va constituer le fond de la toile de Maftah sur laquelle il va figurer les jeux des enfants de sa rue, des filles et des garçons : du carré six (marelle) à la damma (jeux de dames), de la trottinette au vélo, de la voiture au train et à l’avion en passant par le cerf volant, « zaâloula »(balançoire), et aussi la chaise et l’échelle qui lui permettaient de sauter les murs dans les quartiers de Bernoussi et Hay Mohammadi à Casablanca, où il a grandi.

 

Bibliographie

 

• Catalogue El Mostafa Maftah Galerie Fan-Dok 2009
• Journal d’activité Galerie Nadar 2010

 

(a) Alberto Burri, 1915-1995, peintre et sculpteur italien associé au mouvement de l’art informel.*
Antonio Tàpies, 1923-, peintre catalan associé au mouvement de l'abstraction et surtout de l'Arte Povera, parce qu'il intègre des matériaux non académiques dans ses travaux ; à partir de 1953 il est un des premiers à donner ses lettres de noblesses au mélange des matériaux, ajoutant de la poudre d'argile et de marbre à sa peinture, utilisant le papier déchiré, la corde et des chiffons (Gris et Vert, Tate Gallery, Londres, 1957).*
Pour Lucio Fontana, 1899-1968, l’espace sera le thème presque unique de ses recherches artistiques, son obsession.**
On regroupe sous le terme d’art informel les tendances abstraites et gestuelles qui se sont manifestées en Europe, dans la période de l'après-guerre (1945-1960) : l'abstraction lyrique, le tachisme, le matiérisme et le spatialisme.*

* Vikipédia. ** Encyclopédia Universalis.

 

Photo : El M. Maftah, Sans titre, 2008, technique mixte sur toile, 120x100 cm. Collection Galerie Nadar.

 

Cette biographie a été gracieusement mise à disposition par Dounia Benqassem, auteur du Dictionnaire des Artistes Contemporains du Maroc aux Editions Africarts.
Le dictionnaire est disponible en librairie, il est également possible de le commander en appelant le: 06 61 37 42 46.

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